Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Une Tonne !

Toujours en faire des tonnes...

Page principale

Oreiller d'herbes, de Sôseki

--> Quelques extraits

« L’ombre d’un bambou nettoie l’escalier, mais la poussière ne bouge pas »

« J’ai l’impression d’être harcelé, au moment même de me faire ermite, par quelqu’un qui me somme de rendre mes ailes d’ange.[…] Au-delà d’une certaine dose de ragots, l’odeur du monde d’ici-bas vous pénètre par tous les pores et votre corps s’alourdit de cette crasse-là. »

« Si l’on considère des évènements terribles séparément de soi-même, simplement en eux-mêmes, en tant qu’évènements terribles, ils deviennent tableaux. […]Il y a des gens qui s’inventent un mal d’amour inexistant, qui se forcent à souffrir et s’en délectent. Les êtres ordinaires les prennent pour des imbéciles ou des fous. Mais tracer soi-même les contours du malheur et s’y complaire, cela équivaut exactement – du point de vue artistique – à peindre des paysages de montagnes et de rivières qui n’existent pas et à se divertir d’un monde fantastique. »


Sôseki, en peintre en vadrouille à la recherche de l'impassibilité dans Oreiller d'Herbes, son second roman (Trad. René de Ceccatty et Ryôji Nakamura, Rivages poche)


Ecrit par antonz, le Mercredi 12 Janvier 2005, 09:17 dans la rubrique "archives".

Repondre a cet article